Le Pape François en Irak

Les citoyens tous ensemble doivent construire leur destin dans la Nation
Le mois d’octobre aura été marqué en France par deux drames : l’assassinat d’un collègue, Samuel Paty, qui enseignait à Conflans-Sainte-Honorine, et celui de coreligionnaires, tués dans la basilique Notre-Dame de Nice. Deux attentats islamistes clairement dénoncés par les musulmans de France… ce qui n’a pas freiné pour autant les accusations lancées contre eux de « silence complice ».
Ce blog – longtemps mis en sommeil pour raisons de santé – ressort aujourd’hui de son silence pour compiler une partie des réactions reçues depuis plusieurs semaines dans ma boîte mail. Réactions d’organismes musulmans, en premier lieu, mais aussi bien sûr réactions de groupes interreligieux. Un long article qui emprunte son titre au premier texte présenté ici, déclaration sans ambigüité des fédérations musulmanes et mosquées de France.
Le Pape François au Maroc

Fraternité humaine, paix et coexistence
Pour la première fois dans l’Histoire, un pape se rend dans la péninsule arabique. Avec le grand imam d’Al Azhar, dont nous avions déjà signalé sur ce blog les initiatives en faveur d’une meilleure coexistence interreligieuse, il vient d’y co-signer une déclaration commune qui pose une nouvelle pierre sur laquelle peuvent s’appuyer les artisans de paix. La voici donc, avec des passages soulignés par nos soins :
Le Pape François au Bangladesh

Le pape François en Egypte

Citoyenneté et Vivre-ensemble
Le grand imam d’Al Azhar, université égyptienne qui fut longtemps une référence dans le sunnisme, avait fait en janvier dernier une intervention télévisée remarquée, en déclarant que la dhimma devait aujourd’hui être considérée comme anachronique. Une déclaration qui n’a pas été sans lendemain, puisqu’un colloque de deux jours, réunissant musulmans et chrétiens arabes, vient de se tenir au Caire. Une déclaration commune a été adoptée, que nous reprenons ici dans sa traduction officielle en choisissant d’en mettre en valeur certains passages :
Première coexistence islamo-chrétienne
Revenons une dernière fois vers Jacob d’Edesse, ce chrétien qui fut témoin des premières relations entre chrétiens et musulmans suite aux conquêtes musulmanes. Nous l’avons vu se référer aux musulmans alors qu’il répondait à des question sur l’origine du Messie ou l’orientation de la prière ; mais à travers des questions très pratiques, voyons maintenant comment s’installa la première coexistence entre musulmans et chrétiens.
Quelle direction pour prier ?
Jacob d’Edesse, né lors des premières conquêtes musulmanes, fut un témoin privilégié des premiers temps de l’Islam. Après nous être penché sur l’origine davidique du Messie, point commun qu’il relevait au sein des croyances des chrétiens, juifs et musulmans, tournons-nous aujourd’hui vers une question qui fut soulevée à l’époque du fait de la diversité des pratiques entre ces trois religions : celle de l’orientation de la prière.
Le Messie fils de David
« Cet Evangile, que Dieu avait promis (…) concerne son Fils qui, selon la chair, est né de la descendance de David » (Rm I, 1.3) : telle était cette année l’épître du quatrième dimanche de l’Avent. Alors que Noël approche, penchons-nous sur cet aspect du Messie attendu. Après avoir donné à lire ce que Bible et Coran nous disent de la Nativité, après avoir examiné le très fréquent malentendu sur le « Fils Unique Engendré », renouons aujourd’hui avec notre rubrique dédiée aux chrétiens orientaux en nous tournant vers un passage d’une lettre de Jacob d’Edesse où il nous parle de ce point commun entre « mahométans » (selon la traduction de François Nau) et chrétiens qu’est la commune croyance en Jésus comme Messie fils de David sans pour autant nier les divergences (St Jean Damascène reviendra d’ailleurs sur la question du Verbe de Dieu) :